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mercredi 18 février 2015

Carnaval et maraké

Cette année, nous avons eu la chance de fêter très joyeusement mardi-gras, veille de l'entrée en carême, dans une famille amie avec de nombreux autres enfants. Choupi était déguisée en ange avec la tunique blanche de la Ste Lucie (merci!!!), des ailes et une couronne en papiers brillants; Louloute en indienne d'Amérique du Nord, avec des tuniques à franges et une tresse sur le front; Micou en petit chien... avec un bonnet adéquat! J'ajouterai des photos si j'en reçois...

La semaine précédente, nous avons été invités dans une autre famille voisine (4 enfants) qui pratique l'IEF pour anticiper de quelques jours le "carnaval". Les filles ont eu la chance de revenir avec de beaux maquillages:

Panthère rose et tigre
Nous avons aussi terminé depuis un moment la surprise de Choupi qui colle bien dans le thème:










Le plus difficile a été
le coloriage symétrique!

Ce masque/coiffe d'indien (normalement sans les yeux!) est un élément de la méthode de lecture Ara de ma maman (j'en parle ici). Ici les filles l'ont essayé, mais la règle du jeu est que l'enfant ne peut véritablement le porter que lorsqu'il a remporté les différentes épreuves/ rituels de passage (maraké) et qu'il est devenu lecteur. C'est en quelque sorte son trophée, et le signe qu'il est passé à un autre stade de sa croissance! Pour Choupi il reste encore quelques mois de travail!
Début des cérémonies du maraké

"Le maraké est un rituel de passage, de régénération et d’alliance, qui fortifie l’individu, consacre son appartenance au groupe et consolide la communauté. Il est considéré par les Wayana et les Apalai comme l’un de leurs rituels les plus importants. Il s’agit pour ceux qui y postulent de sortir de l’enfance , « de quitter l’aspect du bébé » au cours de nuits de musiques, de danses et d’absorption de grandes quantités de cachiri (une boisson fermentée à base de manioc), rythmées par les chants du kalawu, pour accéder à l’âge adulte après avoir passé sans ciller l’épreuve d’application de fourmis et de guêpes « sur l’ensemble du corps, sauf la tête ». Le maraké permet à l’individu de renouveler son énergie vitale, d’être en bonne santé, de s’intégrer à la communauté, dans un statut nouveau, ou de raffermir ses liens avec elle." Parc Amazonien de Guyane

Holok  coiffure traditionnelle de ceux qui passent le maraké

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